Nourrissez-vous autrement, en changeant progressivement le contenu de votre assiette. En région liégeoise, c’est maintenant possible.
Ce samedi 26 septembre, je me suis laissée attirée par une mini « foire du bio et du commerce équitable » qui se déroulait, place de la Cathédrale, chemin que j’emprunte pour me rendre à la Boutique Plaisirs d’Essences, herboristerie à Liège.
Je fus séduite par un nom que je ne connaissais pas « les Compagnons de la Terre » ainsi qu’un slogan (l’argent ne se mange pas, cultivons-le !) qui me rappelait les paroles de sagesse du Chef Seattle….
Je fus confiante, mon instinct m’avait bien guidée sur ce stand. J’y rencontrai Vincent qui m’expliqua en quelques mots ce qu’était cette nouvelle coopérative et surtout, cela me donna l’idée d’écrire cet article sur comment changer le contenu de votre assiette.
La coopérative « Les Compagnons de la Terre » a pour ambition de mettre en œuvre un modèle de production agricole innovant, durable et porteur de sens. Elle fut lancée à Liège en janvier 2015.
5 grandes thématiques représentent l’objectif final de cette coopérative :
- l’agroécologie, défense de la souveraineté alimentaire, la justice sociale et la préservation des savoirs paysans ;
- locale et solidaire
- collective et participative (citoyen, mangeur, producteur tout le monde peut y trouver sa place)
- autonome et créatrice d’emploi
- novatrice et expérimentale (association des gens de terrain et du savoir scientifique)
L’objectif, d’ici 5 ans, est la création de 20 emplois sur une superficie de 30 hectares.
Pour les aider, vous avez plusieurs possibilités :
- devenir coopérateur (250 € la part)
- devenir bénévole (apprendre ainsi le travail de la terre)
La coopérative met aussi à votre disposition d’autres formes de partenariats qui sont étudiés, au cas par cas, selon que vous choisissez de cultiver pour vous-même ou avec la coopérative. Commencez peut-être par venir récolter vous-même ce que vous allez manger. Prenez vos bottes pour aller sur le terrain !
C’est en changeant ses habitudes qu’on change de vie. On recrée une communauté de personnes responsables de son environnement pour les générations futures.
Voici donc une manière intelligente de manger sain tout en respectant la région dans laquelle on habite. Un loisir à découvrir pour certains, une garantie de provenance alimentaire de qualité pour d’autres, un projet communautaire en tout cas pour tous.
bravo
Bonjour Sophie,
Merci de votre fidélité à mon site.
MFP
Bonjour Marie-France,
Le lien suivant devrait t’intéresser, dans la même perspective. Je travaille en partenariat avec le GAL Condruzes. C’est sur le Condroz seulement.
http://www.galcondruses.be/index.php/economie/202-lespace-test-maraicher-point-vert-accueille-de-plus-en-plus-de-porteurs-de-projet
La coopérative que tu décris ne risque qu’une chose: mon intérêt.
Félicitations pour le nouveau look de ton site.
Bien à toi et à +
Chère Mai Nga,
Merci pour ton compliment sur le site.
Merci aussi de partager ce lien avec mes lectrices, qui j’en suis sûre, suscitera leur l’intérêt.
Bises,
MF
Merci Marie -France,
Pour moi , c’est une très bonne nouvelle !
Être adepte de la slow food , c’est une chose. Réussir à se procurer des denrées fraîches en est une autre !
Il est important de revenir à une alimentation locale et de saison, en temps que style de vie et modèle économique.
Ce genre d’initiative permet de contourner la » vampirisation » de boutiques bio qui, pour être performantes sur le marché, ont recours à l’importation et, singeant les grandes surfaces, proposent des tomates en hiver . Puisque demande il y a….
Bien à toi.
Martine
Bonjour Martine,
Je te remercie pour ce commentaire pertinent.
En effet, il y a bio et bio, as-tu lu mon article à ce sujet : https://mariefrancepierre.com/wp2/alimentation-bio-mythe-ou-realite/
Je prépare encore un article pour informer des marques que je recommande d’éviter.
A très bientôt,
MFP